L’open Source en France : un marché de 4,1 Mds d’euros
Masquer l’ingénierie pour être plus proche des utilisateurs finaux
Cette croissance de l’Open Source est aussi certainement liée au fait qu’il s’immisce dans des couches plus hautes des logiciels, plus proche des utilisateurs clients. Mais dans ce cas, le caractère Open Source s’efface au profit de l’usage. Résultat aujourd’hui de travaux d’éditeurs qui se basent sur de l’Open Source, mais qui l’industrialisent pour le client final. Un point que développe Pierre Baudracco, président de BlueMind qui édite une solution de messagerie collaborative. « L’Open Source ne fait aujourd’hui plus peur. Il est rentré dans les mœurs. L’Open Source est un argument mais n’est plus suffisant. Chez nous, on ne vient pas acheter de l’Open Source mais une solution. Il s’agit d’un vrai changement. L’Open Source doit permettre de créer de meilleurs produits et conduire à l’achat », commente-t-il. Pour lui, le caractère Open Source est davantage vendeur dans le cas de frameworks ou de middleware, par exemple.
Bilan du Paris Open Source Summit
Objectifs atteints pour la 1ère édition du Paris Open Source Summit !
Malgré les événements tragiques du 13 novembre à Paris, le POSS a réussi son lancement avec une forte affluence et une mobilisation de l’écosystème du libre et de l’Open Source.
BlueMind, éditeur français de la solution de messagerie collaborative Open Source éponyme était très présent à cette première édition du Paris Open Source Summit avec :
– la tenue d’un stand sur la 1ère solution de Communications Unifiées Open Source, avec son partenaire Avencall
– de nombreuses démonstrations de la solution BlueMind
– l’animation, par Sylvain Garcia, d’une conférence sur les nouveaux enjeux des messageries collaboratives unifiées
La keynote d’ouverture a rencontré un réel succès donnant la parole à des directeurs de grandes sociétés comme PSA ou encore à des réussites française, tels que Docker ou Symfony.
Pierre Baudracco, président de BlueMind était Vice Président du comité des programmes de l’événement, en charge de la thématique TECH. Il a ainsi dirigé 8 tracks techniques (Cloud, DevOps, Big Data, Cybersécurité, Mobilité et IoT, Web, Methodes & qualité, Solutions) ainsi que la keynote TECH avec un panel inédit d’intervenants (Google, Intel, Docker, Microsoft, IBM, RedHat, le président de l’INRIA,…) et une table ronde de tout premier ordre sur la thématique « Conteneur et Virtualisation ».
BlueMind a ainsi présenté en avant première sa nouvelle version 3.5, avec ses nombreuses nouveautés (tâches, agendas externes, optimisation de la gestion des données,..) et sa connectivité avec la solution de ToIP XiVO. Notre stand n’a pas désempli montrant un véritable engouement pour BlueMind.
Retrouvez ici l’interview de Pierre Baudracco par Annie Lichtner.
Le chemin est tracé pour la 2ème édition du plus important événement Open Source européen. Rendez-vous en 2016 !
L’invalidation du Safe Harbor embarrasse
L’invalidation du Safe Harbor, ce mardi 6 octobre par la Cour de Justice de l’Union Européenne a de quoi en faire trembler plus d’un. En reconnaissant que les États-Unis n’ont pas la capacité d’assurer un niveau de protection suffisant pour les données qui transitent sur son territoire, l’Europe fait littéralement un pied de nez aux fournisseurs américains de solutions en mode cloud.
Le plus simplement du monde, cette décision pourrait les empêcher de fournir leurs solutions aux entreprises domiciliées dans l’UE si leurs données venaient à passer par le sol américain. Elles ont en tous cas intérêt à trouver des alternatives rapidement, comme l’explique notre confrère, Stephen Lawson.