
BlueMind au coeur de la 1ère édition d’«Open Source Experience» à Paris
Pour sa toute première édition, le salon « Open Source Expérience » (héritier du Paris Open Source Summit) a frappé fort ! L’écosystème Open Source dans son ensemble avait eu peu d’occasions de se réunir depuis le début de la crise sanitaire. Les 9 et 10 novembre 2021 ont vu l’ouverture d’un nouveau grand rendez-vous dans la capitale dédié aux acteurs français et européen du libre. L’occasion de nous retrouver enfin et de revenir au contact de nos clients, utilisateurs, contributeurs et partenaires, dans un nouveau lieu, le Palais des Congrès de Paris, témoignant de nouvelles ambitions.
Et on peut dire que l’événement a tenu toutes ses promesses et réussi son pari de montée en gamme !
Petit compte rendu des temps forts :
- L’intervention très remarquée du député Philippe Latombe, rapporteur de la mission d’information parlementaire « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne ». Interrogé par Cyrille Chausson, M. Latombe expliquait la genèse du rapport et surtout certaines de ses conclusions majeures :
- Les ministères ne savent plus exprimer leurs besoins et les cabinets de conseil se sont engouffrés dans la brèche pour dérouler leur scénario standard : privilégier les solutions qu’ils connaissent, immédiatement disponibles, presque toujours américaines,
- L’Open Source est synonyme de reprise en main dans le sens ou il oblige à réfléchir à son système et le calibrer selon ses besoins et enjeux réels,
- Les acteurs de l’Open Source doivent « chasser en meute » pour offrir des solutions plus globales et viser les gros appels d’offres. Cela vient conforter les actions du CNLL qui ont permis de créer avec succès plusieurs groupements d’entreprises expertes et éditeurs français pour gagner des gros appels d’offre Open Source,
- En passant d’un cloud souverain à un cloud de confiance le gouvernement ouvre la porte aux « hyperscalers », d’où l’importance d’un « Small Business Act » Européen avec un fléchage des fonds vers l’écosystème.
- Ne confondons plus souveraineté et souverainisme !
Accompagné de Pierre Baudracco, co-président du CNLL et président de BlueMind, Philippe Latombe qui fait preuve d’une connaissance impressionnante de l’Open Source et de ses enjeux, a ensuite rencontré et discuté avec différents acteurs présents sur le salon.
- L’annonce du plan d’actions du gouvernement pour l’Open Source par Amélie de Montchalin, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, venue réserver cette primeur au salon, suivi d’une visite et de la rencontre de quelques acteurs de l’écosystème

- Conférence de lancement de BlueMind 4.6 : la nouvelle version de BlueMind a été dévoilée par Sylvain Garcia, directeur commercial de BlueMind, à l’occasion d’une conférence.
Vous avez raté la conférence ? Pas de panique nous vous proposons un webinar « Nouveau webmail, Visioconférence : BlueMind 4.6 au coeur des usages » le 11 janvier à 11h :
- Atelier « dans les entrailles d’une messagerie pour les grandes organisations » animé par Fabrice Tegon, Directeur Projet et Thomas Cataldo, Directeur Technique, un état des lieux des avancées technologiques qui permettent a BlueMind de gérer des parcs de plusieurs milliers d’utilisateurs.

- La participation de Pierre Baudracco à différentes tables rondes et manifestations

- La cerise sur le gâteau avec l’annonce en live sur le salon du jugement de la cour de cassation pour une belle victoire de BlueMind. Merci aux innombrables marques de soutien, reconnaissance et félicitations. Quel bel écosystème !
Une superbe réussite !
En synthèse, OSXP 2021 a été une véritable réussite, au point de jonction entre la prise de conscience politique, la compétence, l’expérience et le savoir faire des éditeurs français. Nous sommes là. L’écosystème est fort, soudé. Les solutions sont matures. Reste la volonté des politiques et entreprises françaises.
Ces rencontres nous ont donné de l’espoir !

Les résultats clés de l’enquête CNLL 2021 en images
En complément du Communiqué de presse du 1er juin 2021, le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) a récemment diffusé une infographie de synthèse des messages recueillis à l’occasion de la grande enquête 2020/2021 sur l’état des lieux de la filière open source.
Cette enquête menée auprès de 140 entreprises et d’une vingtaine de personnalités de l’écosystème apporte dresse un portrait complet et détaillé des entreprises du secteur, que ce soit en termes de maturité, de modèles économiques ou de marchés adressés. Elle met en évidence la volonté et la capacité de la filière à répondre aux aspirations actuelles de la société en termes de souveraineté numérique et d’éthique dans le numérique, ainsi que l’attente par la filière d’une véritable politique industrielle du logiciel libre en France et en Europe.
Les informations clé :
- L’analyse du profil des entreprises interrogées montre un marché dynamique, constitué d’entreprises matures et résiliantes par rapport à la crise, qui bénéficient aujourd’hui de belles perspectives de croissance.
- Dans une diversité de modèles économiques au sein de la filière open source, le modèle éditeur prend de l’ampleur. Les modèles économiques évoluent en conséquence naturellement vers les solutions (facturation à l’usage, vente de licences, freemium / open core…).
- La filière open source est au cœur d’enjeux majeurs en termes de compétitivité économique et de souveraineté numérique, mais au-delà de quelques initiatives isolées, l’État ne joue pas son rôle de moteur de l’économie numérique pour la filière open source.
- L’open source est largement reconnu aujourd’hui comme un facteur d’éthique et les entreprises du secteur sont globalement déjà engagées dans cette démarche.

BlueMind membre fondateur d’Euclidia, l’Alliance industrielle européenne du cloud
Début Juillet, 23 entreprises européennes ont annoncé la création de l’European Cloud Industrial Alliance (EUCLIDIA) formée par des créateurs européens indépendants de technologies originales de cloud, pour la promotion de l’indépendance numérique et de l’autonomie stratégique.
EUCLIDIA est soutenu par des organisations européennes à but non lucratif qui lui fournissent des ressources et un accès aux institutions européennes : le Conseil national du logiciel libre (cnll.fr), l’Association européenne des innovateurs en télécommunications de nouvelle génération (eangti.org), le Fond de Dotation du Libre (fdl-lef.org) et OW2 (ow2.org).
EUCLIDIA portera la voix des innovateurs européens en matière de technologies en nuage. Ses membres sont tous basés en Europe avec une majorité d’actionnaires européens. Sa mission est de fournir aux législateurs et aux décideurs politiques l’expertise de terrain et la vision qui renforceront les politiques qui accélèrent l’adoption et le développement des technologies de pointe du cloud créées en Europe. Ces politiques doivent refléter les valeurs européennes telles que la protection de la vie privée et la promotion d’une concurrence loyale, tout en permettant aux industries européennes du cloud d’être compétitives.
Les technologies européennes de cloud sont utilisées par au moins 50 % des plus grandes entreprises françaises (CAC 40) et allemandes (DAX 30). Leur riche écosystème fournit des solutions extrêmement compétitives qui par ailleurs atténuent les risques posés par les lois extraterritoriales telles que le Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act (CLOUD Act), le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) et les International Traffic in Arms Regulations (ITAR).